Steve Jobs n'a pas oublié. Il y a un an il échappa à la mort de justesse: "j'ai faillit mourir, mais maintenant je me sens bien, ces derniers mois ont été formidable" a-t-il déclaré au cours d'une apparence surprise, à l'Hôpital pédiâtrique, Lucile Packard de Stanford. C'est bien la premiére fois que le très secret Grand Manitou d'Apple partageait son état de santé en public, et il avait une bonne raison de le faire.
Victime d'une rare version du cancer du pancréas, Jobs était sur une liste d'attente pour un nouveau foie. Comme il l'a déclaré, "l'année derniére, je fûs presque parmi les centaines qui meurt en Californie, dans l'attente d'un don d'organe. J'ai échappé à un sort, inévitable pour beaucoup, en m'inscrivant sur une liste de receveurs à l'Hôpital Méthodiste de Memphis, fameux pour avoir la plus rapide liste d'attente du pays.
A partir de là, il a eu de la chance. Un donneur compatible a surgit, et tout a été très vite. A bord d'un avion privé, il a été transporté vers la capitale du Tennessee. En l'espace du délai de quatre heures indispensables, l'opération a pu être accomplie.
Depuis, Jobs le survivant, est devenu un activiste soucieux d'améliorer le système Californien des dons d'organes. L'occasion se présenta à Noel dernier lors d'une réception où il se confia à Maria Shriver, premiére Dame de Californie.
Celle-ci en parla à son époux, le Gouverneur Schwarzenegger et un projet de loi se concrétisa.
La réunion d'hier devant de nombreux patients en attente d'organes, avait pour but d'annoncer que, dèsormais, avant de recevoir un permis de conduire, chaque candidat doit préciser si il accepte de faire don de ses organes et tissus. A l'heure actuelle, cette question n'est pas une condition d'obtention du permis. Sur les 26 millions de conducteurs Californiens, 6.3 millions ont ajouté leurs noms au registre de donneurs potentiels et 21 000 personnes sont en attente d'organes.
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